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valartmail
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8 mars 2007

encore un concert!!!!!

cherhaljeanne

Un petit concert à deux cent à l'heure, dans une petite salle, mais quelle ambiance!!!! aucun regrets à part ce plaisir immense devant cette petite dame toute frèle avec une si jolie voix. Son univers est empreint de poésie, et bien que différent des deux derniers opus, qui m'avaient emballés, ce fut un régal, merci jeanne......

voici un article, qui je trouve la résume particulièrement bien........

« Garde dans ta main la main de l’enfant que tu as été. » Devise chère à la nantaise. La nantaise, c’est Jeanne. Jeanne Cherhal. La Jeanne. Difficile d’imaginer devise mieux sentie pour définir, pour raconter Jeanne, jeune pousse de chanteuse un brin friponne, un max attachante. Comme un gosse.
Agée de 24 ans, Jeannette la jeunette garde dans sa malle à souvenirs tout un tas d’expériences liées à la curiosité, à la soif d’apprendre et de découvrir. Expériences variées et recherches d’expression, propres à l’enfance, qui ont construit une artiste singulière.
Petite, cette souris voulait devenir petit rat à l’opéra de Paris. Après s’être pris une danse au concours d’entrée, elle se met à l’apprentissage du piano. Puis abandonne à treize ans pour chanter le samedi soir dans des bals musettes. A cet âge de l’adolescence où l’esprit de dissidence prend fatalement le pas sur le ronron du flonflon, Jeanne devient leader de groupes tendance rock-américain, Telecaster saturée en bandoulière, dans la veine Sonic Youth pour lesquels elle a une admiration particulière.
En 1997, elle change à nouveau de cap pour s’adonner un temps au théâtre au sein d’une troupe amateur. Elle participe à l’écriture et à la mise en scène d’une création intitulée Escabeau, compose la partie musicale.
L’année suivante, rattrapée par le virus du piano, Jeanne entreprend l’écriture de chansons. C’est le début d’une aventure d’auteur-compositeur-interprète. C’est le début d’une carrière lorsque pour son bizutage scénique elle fait la première partie de Georges Moustaki. Rien que ça ! Dès lors, elle commence à se produire dans la région nantaise, puis plus généralement en Bretagne. Les voyages forment la genèse.

Tout part en live.
Très vite, Jeanne Cherhal remporte un succès aussi rapide qu’inattendu. Elle décroche l’édition 2000 du tremplin des Jeunes Charrues à Blain (44), le concours national Le Mans Cité Chansons dans la catégorie des artistes francophones.
Elle est sur scène cette môme espiègle et explosive qui « garde dans sa main la main de l’enfant qu’elle a été » : deux longues nattes de chipie appliquées sur les épaules, des yeux démesurément écarquillés, une large bouche souriante qui débite des histoires aussi bien à 100 à l’heure qu’au ralenti. Chez Jeanne, il y a une interprétation théâtrale parfois proche de la démesure, une interprétation qui renvoie tout net aux saynètes surréalistes de Tzara. Cherhal possède une amplitude vocale surprenante. Elle chante certes, mais surtout elle parle, elle rit, elle crie, elle murmure, elle hurle, elle confie, elle gueule, elle chuchote parfois dans une même chanson, dans un numéro de contorsionniste vocal. Comme sur Ce soir par exemple, où elle fait varier à l’envi son débit verbal, espagnolisant un temps la diction, alors que son piano semble lui courir après dans une pluie de notes. « Ce soir laisse-moi / Te chanter mon ivresse / Oh ne pars pas ne me laisse pas / Reste en ma forteresse / Ce soir laisse-moi te chanter mon ivresse / Crier encore et encore pour tromper ma faiblesse / Ce soir laisse-moi faire de fausses promesses / Crier encore et encore / Jusqu’à ce que la nuit cesse. » chante-t-elle, comme un message qui pourrait être adressé au public avec lequel elle noue une complicité, avec lequel elle partage une manière de convivialité ne manquant pas d’introduire ses chansons par quelques bavardages. Comme à la récré, elle exprime son goût de la déconne, du bon mot, de la drôlerie. Et le public ne s’y trompe guère !
Sur scène, Jeanne est chez elle indéniablement. Remarquée par tôt Ou tard, label au catalogue impressionnant (Têtes Raides, Vincent Delerm, Thomas Fersen, Dick Annegarn, Pierre Desproges, pour ne citer qu’eux.), ce dernier – dans le but de restituer toute l’énergie de Jeanne Cherhal sur scène - réalise la gageure de sortir son premier album en live. Enregistré à L’Olympic de Nantes, à la maison pour ainsi dire.

Jeanne à thèmes.
Jeanne Cherhal n’est pas seulement une bille de clown. Son enthousiasme exubérant, sa houle portée par un piano savant fou ne sont que le pendant rieur de la face préoccupée de la chanteuse. Diplômée de philosophie, un mémoire sur Max Jacob sous le bras, la Jeanne est énervée par des tas de choses. Un point commun unit les causes des agacements de cette admiratrice de Philippe Val et François Béranger : la bêtise humaine. Vaste programme…
Alors, chanson engagée ou pas ? Chanson humaine certainement, comme elle semble le définir elle-même sur Ne t’inquiète de rien : « Dans ma rue le dimanche / Aussi les autres jours / Des belles filles offrent l’amour / Comme elles feraient la manche / Ne t’inquiète de rien / C’est humain humain humain. » Jeanne oscille entre tendresse et indignation. Il y a chez elle une urgence à dire les choses, à s’élever face à tous les travers de la société, à montrer du doigt l’immonde, à dire l’indicible ou le tabou, à mots couverts au point de taire le titre de la chanson comme dans [Sans titre] où la nantaise aborde le délicat sujet de la pédophilie. « Sûr de rien rien de sûr même le gris du ciel / Les petites filles ont froid leurs cheveux sont le fiel / Qui réchauffe messieurs taisons taisons taisons. »
Jeanne a du boulot. Sur son carnet de balles, elle prend rendez-vous avec la famille et la tradition, les idées reçues, le racisme, l’homophobie, le nationalisme, la religion, les détracteurs de l’avortement, l’écologie, l’alcoolisme, le libéralisme, les problèmes psychologiques et la liste n’est pas exhaustive. Mais Jeanne résiste à l’écueil d’une certaine chanson engagée pompier, lance à incendie sortie en permanence et gros sabots. Elle mise sur d’autres atouts autrement plus efficaces, comme l’ironie, le rire, une certaine forme de cynisme comme Donges en fournit un bel exemple. Chanson préoccupée plus qu’écologiste, Jeanne, dans un dialogue mère/fille (qui n’est pas sans rappeler le Pourquoi d’abord ? de Renaud) nous apprend que « c’est le père-noël du commerce internazional qui a repeint la mer en noire ». En sage déjantée, à la qualité théâtrale de son interprétation au travers de laquelle elle donne vie à ses personnages, Jeanne Cherhal apporte un supplément d’efficacité par le truchement d’une écriture à deux pas du conte cruel, par un sens suraigu de l’observation.

Lancée derrière son piano alors qu’elle n’avait que 20 ans, Jeanne Cherhal - sous ses airs de gamine espiègle et un peu peste – conquiert depuis 1998 un public toujours grandissant. D’abord à Nantes et sa région, puis à l’ensemble de la Bretagne, pour finir par se produire partout dans l’Hexagone. A son âge et avec la marge de progression dont elle dispose, nul doute qu’elle fera encore longtemps parler d’elle. Une question cependant brûle nos lèvres : Jeanne, que voudrais-tu faire quand tu seras grande ?

David Desreumaux - Octobre 2002

Et sans oublier mon dernier petit coup de coeur zik zik :KARPATT

nana
Depuis 4 ans déjà que ce trio parisien sillonne les routes de France de long en large en distillant à travers ses
chansons à un public de plus en plus nombreux son énergie contagieuse.Si le qualificatif de groupe de scène leur
va comme un gant, (ils le revendiquent haut et fort !!), il serait réducteur de les ranger dans cette unique catégorie
comme ils le prouvent avec leur troisième opus« DANS D’BEAUX DRAPS ».
Enregistré à la fin de l’année 2005 près de Bastille, ce nouvel album se situe dans une veine résolument
acoustique puisant ses influences de la biguine des rythmes cajun, de la java, du jazz manouche en passant par la
valse.
Pour « DANS D’BEAUX DRAPS », Fred (chant, guitare), Hervé (contrebasse) & Gaëtan (guitare) ont élargit leur
palette sonore en intégrant dans leur univers cuivres, banjo, mandoline, bouzouki, cavaquinho, harmonica,
accordéon & percussions diverses.
Fred, l’auteur compositeur de la bande nous embarque dans son univers de rencontres improbables où la liberté
de ton n’oublie jamais de s’accompagner d’une touche de tendresse qui est sa marque de fabrique. Car si
KARPATT est un groupe engagé, nos trois joyeux compères ne se prennent pas au sérieux : La preuve, ils ont
toujours privilégié l’humour vache & décalé aux grands discours pompeux ! Pour ceux qui en doute, tendez une
oreille attentive à « Militant » ou aux « Vieilles ». Les textes nous baladent dans des histoires d’amour compliquées
(Histoire de Famille, La Shampouineuse) ou nous font rencontrer des personnages dignes des films noirs français
des années 50 (Nino, Le Bar du Silence, les Canards en Plastique), ils nous invitent avec un clin d’oeil coquin à
flirter avec les limites de la paillardise (Mélisande) avant de nous embarquer dans la plus belle déclaration d’amour
avec « Fan de Maman » !
Alors glissez-vous vite "dans d'beaux draps" on y est si bien !
www.karpatt.com

en bref, vous l'aurez compris encore un groupe sympatoche qui squatte ma platine!!!!!!

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Commentaires
P
et Karpatt ça demonte sa mere :D<br /> Commentaire qui sert a rien, bonsoir
valartmail
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