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valartmail
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28 février 2007

zikkkkkk

Encore un truc à écouter pour se sortir de la banalité : Pierre lapointe, dont les chansons de son premier album sont déroutantes , tentantes et étonnantes, moi perso j'ai adoré!! voici ne petite présentation.....

"Les amateurs de chanson à texte, avides de nouveaux phénomènes et de personnalités qui se distinguent, connaissent déjà Pierre Lapointe. Les autres le découvriront bientôt. Car il faudrait être singulièrement détaché de l'actualité culturelle pour ne pas remarquer cet oiseau spécial, un des rares parmi les nouveaux artistes à avoir une image, un personnage qui lui soient propres. S'accompagnant au piano, celui-ci se présente sur scène pieds nus mais cravaté, endossant un chic complet rayé deux-pièces qui contraste avec son jeune âge, dans la vingtaine débutante.

Après avoir grandi à Gatineau, dans l'Outaouais québécois, ce Jeannois (il est natif de Saint-Gédéon) lorgne d'abord du côté des arts plastiques avant de s'orienter vers le théâtre puis de bifurquer vers la chanson, à l'occasion de la programmation Cégeps en spectacle. Les choses se précisent à la faveur d'une participation au concours Tout nouveau tout show, mis de l'avant par la Société Radio-Canada, en octobre 2000. Il participe ensuite à Musiqu'en août et se présente au Festival international de la chanson de Granby où il est lauréat dans la catégorie auteur-compositeur-interprète de l'édition 2001. Plutôt que la veine du showbiz à l'américaine, c'est la chanson française de facture classique de l'après-guerre qui l'intéresse, à la manière des Ferré, Vian ou Gainsbourg, avec un zeste de Brigitte Fontaine. Parmi les têtes d'affiche plus actuelles, on lui trouverait une certaine parenté avec un Thomas Fersen ou un Bori.

À la différence de ce dernier cependant, Pierre Lapointe ne cherche pas à conserver l'anonymat mais dissimule plutôt sa timidité derrière une attitude provocante, jouant les dandys, narguant le public et s'autocongratulant plus que nécessaire. Dans une mouvance plus rock, et toute comparaison étant boiteuse, on pourrait penser à un fils spirituel de Bryan Ferry! Mais son attitude relève de moins en moins du funambule à mesure qu'un public croissant lui voue un attachement indéniable. Quelques semaines plus tard, c'est le prix Roseq-Rideau qui s'ajoute à sa collection.

Il ne tarde pas à coucher une dizaine de ses chansons sur CD. Ce qui devait être une maquette devient au fil des contacts un album recherché, dont un pressage est bientôt disponible chez certains disquaires particulièrement allumés, tels Renaud-Bray, Archambault et Sillons. L'année suivante, il propose ses Petites chansons laides sur scène dans le cadre de la tournée provinciale des lauréats 2001. Il devient un artiste couru et se voit bientôt invité à participer aux FrancoFolies de Montréal, au Festival international d'été de Québec, au Festival Juste pour rire et au Festival acadien de Caraquet.

Sur le plan international, Lapointe suscite la même curiosité après avoir participé à Alors... chante! à Montauban en France, en mai 2002. Dans les mois qui suivent, on le retrouve au festival Mars en chanson, en Belgique, puis à nouveau en France, pour Chant'appart et le Chaînon manquant. À l'automne 2003, il monte un spectacle commun avec Tomás Jensen, lauréat de Petite-Vallée en 2000, qui est présenté aux Coup de coeur francophone de Québec et Montréal. Le tandem est ensuite invité à participer à une tournée en compagnie d'artistes français, David Buhatois et Les Oisillons tombés du nid, dans le cadre d'une initiative Aquitaine-Québec.

En mai 2004, la maison Audiogram lance son album officiel, tout aussi éponyme que le disque démo tiré à plus de 2000 exemplaires deux ans auparavant et dont quelques titres phares "Le Columbarium", "Pointant le Nord" ou "Debout sur ma tête" sont ici réinterprétés et réarrangés. Parmi les nouvelles pièces de "Pierre Lapointe", soulignons "Octogénaire" et "Place des Abesses". "Le Columbarium" et "Tel un seul homme" seront appuyés de vidéoclips. En juin, on le retrouve au festival Pully à l'heure du Québec parmi une quinzaine d'autres invités québécois. À son retour, il est attendu de nouveau aux Franco-Folies de Montréal où on lui décerne le Prix Félix-Leclerc, puis à Rouyn-Noranda, au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue.

Quelques mois plus tard, il renouvelle son spectacle et présente La forêt des mal-aimés en primeur à Québec et Montréal au mois d'octobre avant d'entreprendre une tournée du Québec qui se poursuit pendant plus d'un an, assortie de quelques sauts sur le continent européen. Lors de son passage au festival Alors Chante! à Montaudan, en mai, on lui remet le Prix Coup de coeur de l'Académie Charles-Cros. L'été est marqué par de nouvelles participations aux grands événements saisonniers: Tadoussac, Québec, Montréal. En octobre, le dandy de la chanson est la vedette du 27e Gala de l'ADISQ où il rafle 6 Félix malgré le peu de visibilité que lui accordent les géants de la radio. L'artiste ne se prive pas de le leur faire remarquer lors d'une de ses allocutions et se fait le défenseur de la scène émergente.

De retour en studio, il concocte son véritable second album "La forêt des mal-aimés". Ses musiciens habituels (Les Mal-aimés?) y côtoient plusieurs instrumentistes réputés dont une section de cordes et l'ensemble vocal Choeurisma, regroupant une quinzaine de choristes. L'album lancé fin mars est reçu comme un des premiers événements du milieu de la chanson pour 2006. Outre ses chansons aux textes raffinés qui confirment la manière Lapointe, telles "Qu'en est-il de la chance?", "Au nom des cieux galvanisés" ou "Au 27-100 rue des Partances", "La forêt des mal-aimés" affiche en ouverture une véritable immersion dans son propos. Plus loin, on retrouve quelques pièces instrumentales et un heureux pastiche des orchestrations à la façon des années 60, entre Gainsbourg et Paul Mauriat, intitulé "Deux par deux rassemblés". Parallèlement à son parcours en constante progression, Pierre Lapointe n'est pas avare de participations lorsqu'il s'agit de se joindre à divers projets collectifs. À preuve, ses interprétations inspirées de Gilles Vigneault "La petite Adèle", Charles Aznavour "Les plaisirs démodés" ou Joe Dassin "Dans les yeux d'Émilie", parues récemment. En voilà un qui n'a pas fini de surprendre!

On peut visiter le site officiel de Pierre Lapointe.

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